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Arbres remarquables

Découvrez ici la description complète des arbres remarquables du parc Delpha-Sauvé. Cette information est complémentaire à l'audioguide : de courtes capsules audios à écouter à partir de la carte interactive.

L’audioguide offre un descriptif pour reconnaître et distinguer les arbres et nous emmène à la découverte de leur biologie, avant de laisser place à leurs usages économiques et à leurs bienfaits écologiques, particulièrement en milieu urbain. Plus spécifiquement, l’audioguide des arbres remarquables du parc Delpha-Sauvé vise à faire connaître certains spécimens, feuillus et conifères, que l’on retrouve communément dans la région, tout en accompagnant les promeneurs dans leur balade. Les arbres du parc Delpha Sauvé sont le reflet des choix esthétiques d'une certaine époque : on y retrouve des espèces indigènes du Québec et des espèces ornementales importées.

Audioguide lancé en 2022 dans le cadre de la 5e édition de la Semaine de la biodiversité en collaboration avec l'organisme CRIVERT.

Circuit des arbres remarquables du parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et alternes, doublement dentées, avec une base asymétrique. Les dents ne sont pas au bout des nervures.
  • La feuille est également ovale, ce qui la distingue de celle du micocoulier, qui a aussi une base asymétrique.
  • L’orme est un arbre à grand déploiement, qui peut atteindre jusqu’à 30 – 35 m de hauteur et 1,5 m de diamètre du tronc.
  • Sa silhouette fait penser à un parasol, avec une cime haute et plate.
  • Son écorce est rouge brunâtre. Elle est faite de longues crêtes parallèles étroites, séparées par des crevasses étroites, toutes de même largeur et parfois profondes. Cet orme ayant un certain âge, vous pourrez voir que l’écorce a même quelques couches superposées.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec.

Particularités de l’espèce

  • Les ormes sont appréciés pour l’ombre qu’ils procurent
  • Les ormes se font plus rares en milieu urbain, car ils ont été décimés par la terrible maladie hollandaise de l’orme, nommée aussi la graphiose de l’orme. Il s’agit d’une infection à un champignon, Ophistoma, qui, transporté à l’intérieur de l’arbre par un coléoptère, produit des toxines qui font flétrir le réseau vasculaire de l’arbre. La sève ne peut plus circuler et l’arbre finit par mourir. Il se développe heureusement maintenant des variétés résistantes.

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Orme

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont alternes et simples; la forme en cœur (cordiforme) est caractéristique des tilleuls. La base de la feuille peut être asymétrique; un des côtés du cœur étant souvent surélevé par rapport à l’autre.
  • Le tilleul est un arbre à grand déploiement, pouvant atteindre 35 m de hauteur. Des rejetons poussent souvent à la base des grands arbres.
  • Sa floraison, en juin-juillet, composée de fleurs jaunes très odorantes, est remarquable. Leur parfum est décrit comme fruité, voire citronné. Les fruits seront des capsules globuleuses, de 1 cm de diamètre, pendant au bout d’un long pédoncule.
  • En hiver, on portera attention à son écorce brun-gris pâle, assez mince, avec de longues crevasses parallèles en V; les crêtes et crevasses ont un motif dont les arêtes ne sont pas rugueuses et aplaties.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • Son nectar est apprécié des abeilles pour élaborer du miel; plusieurs apiculteurs du Québec offrent d’ailleurs du miel de tilleul. Les feuilles sont aussi bien connues pour faire des tisanes.
  • Son bois est tendre et léger; il permet donc de faire des éléments de finition comme des moulures, des placages, des stores vénitiens, des instruments de musique et il est recherché par les sculpteurs. Il était aussi utilisé par certains peuples autochtones pour faire notamment des cordages et des filets à partir de l’écorce des jeunes arbres.

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Tilleul - Parc Delpha-Sauvé


Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont composées et en position alterne.
  • Les frênes sont aussi connus pour leurs feuilles composées, mais elles seraient en position opposée. Le nombre de folioles de cet arbre est pair, ce qui permet de le distinguer du robinier faux-acacia, qui présente aussi des feuilles composées en position alterne. Le feuillage fin évoque une fougère.
  • Le fruit ressemble à une fève, comme son nom l’annonce, mais ce type de fruit est habituellement nommé gousse.
  • Sa silhouette est échevelée, irrégulière
  • En hiver, il pourra se reconnaître à son écorce brun pâle, à brun moyen, qui s’exfolie, ce qui donne des lamelles à l’apparence de cuir sec qui retrousse.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec; originaire du centre des États-Unis

Particularités de l’espèce

  • Les féviers font partie de la famille des fabacées, comme les pois et les haricots. Comme ces derniers, il a la capacité d’utiliser l’azote de l’air plutôt que de dépendre de la présence de nitrates dans le sol comme source d’azote. Pour ce faire, il développe une association, à ses racines, avec certains micro-organismes. Ceci lui permet de survivre dans des sols plus pauvres.
  • Les gousses, présentes sur les arbres femelles, sont comestibles.

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Févier inerme

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont composées, c’est-à-dire que la feuille est composée de folioles. Le bourgeon n’est pas à la base de chaque foliole, mais plutôt à la base du rachis qui rassemble ces folioles.
  • Les feuilles composées sont en position opposée et comportent 3 à 9 folioles, avec de grosses dents irrégulières. Cette forme irrégulière des feuilles attire l’œil et donne l’impression qu’elles ont « le vent dans les cheveux ».
  • L’érable à Giguère est un arbre à moyen déploiement, pouvant atteindre 20 m de hauteur et 75 cm de diamètre
  • Les fruits sont des samares, comme les érables en général.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec; originaire des Prairies canadiennes. Il a été introduit il y a plus de cent ans.

Particularités de l’espèce

  • L’érable à Giguère croît rapidement, mais sa durée de vie est courte, soit environ 60 ans. De plus, son bois est faible et ses branches se cassent facilement. On ne retrouvera donc pas de plancher de bois franc d’érable à Giguère.
  • Il serait entaillé dans les Prairies pour faire du sirop, en remplacement de l’érable à sucre.
  • Espèce pionnière avec potentiellement envahissante

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Érable Giguère - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et alternées; l’aspect lobé des feuilles indiquent qu’il s’agit d’un chêne. Les lobes de ceux du chêne rouge sont ont des pointes acérées, ce qui le distingue aisément du chêne à gros fruits.
  • Son écorce est noirâtre, ce qui contribue aussi à le distinguer de son cousin à gros fruits. Il s’agit d’un arbre à grand déploiement, qui pourra atteindre 30 m de hauteur.
  • Les fruits sont sous forme de glands; ils sont toutefois très amers.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec; il a une grande longévité pouvant dépasser 200 ans.

Particularités de l’espèce

  • Son bois est réputé pour sa grande valeur commerciale; armoires et planchers de chêne font des envieux par leur côté chaleureux et leur durabilité.
  • Son bois peut aussi être utilisé dans la fabrication de tonneaux pour faire vieillir vin et spiritueux. Il pourra notamment apporter des notes boisées, de noix de coco, épicées et une impression de sucrosité plus grande dû à la libération de vanilline.

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Chêne rouge - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont composées et en position alterne, comme celles du févier visité plus tôt sur le circuit. Elles se distinguent toutefois de celles du févier par les folioles qui sont de tailles différentes entre elles et celle du bout de la feuille sera un peu plus grande. Aussi, les folioles sont grossièrement dentées.
  • Les caryers sont cousins des noyers; leurs feuilles composées sont similaires. Le caryer pourra toutefois être identifié par des folioles plus petites que celles du noyer (< 25 cm).
  • Le caryer est un arbre à grand déploiement, pouvant atteindre 25 m de hauteur. Il perd généralement ses branches du bas, ce qui lui confère un port érigé.
  • Les fleurs mâles sont en forme de chaton et les fruits sont des noix.
  • Son écorce est gris pâle et striée de rainures jaune grisâtre, avec des sillons étroits et peu profonds à maturité. On dit que son écorce est en « cordes ».
  • Ce qui permettra de le reconnaître à coup sûr en hiver est son bourgeon jaune soufre.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • Les noix du caryer cordiforme sont si amères que peu d’animaux en consomment (comme son nom anglais l’indique bitternut), au contraire du caryer ovale, dont la noix a bien des amateurs.
  • La noix du caryer aurait été utilisée par certains peuples autochtones pour en extraire de l’huile, en la faisant bouillir puis en la pillant.

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Caryer cordiforme - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et en position opposée; elles sont lobées, mais aussi dentées (les dents sont sur les lobes). Celles de l’érable rouge se distinguent de celles de l’érable à sucre par la marge (la base de la feuille) qui est en dent de scie et les sillons qui sont pointus (en V) et non pas en U.
  • L’érable rouge se reconnait aussi à son pétiole rougeaud et son écorce brun rougeâtre. Les feuilles deviendront d’un rouge éclatant à l’automne. Pour en savoir davantage sur le phénomène de rougissement des feuilles à l’automne, écoutez la capsule audio de l’érable rouge.
  • Les fruits sont des samares

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • Ses samares sont une importante source de nourriture pour les écureuils, tamias, souris, martres vivant dans les bois…mais elles doivent surtout servir à sa reproduction! La plupart des érables les produisent une année sur deux, ou à tout le moins pas tous les ans, ce qui permet de les produire plus abondamment l’année venue et ainsi augmenter les chances qu’elles ne soient pas toutes dévorées.
  • Il est possible de faire du sirop d’érable rouge. Il est souvent nommé sirop de plaine. Mais puisque sa sève est deux fois moins sucrée, ceci en fait un sirop peu rentable à produire commercialement. Il est généralement fait à petite échelle pour des besoins locaux.

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Érable rouge - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et en position alterne; l’aspect lobé des feuilles indique qu’il s’agit d’un chêne. Celles du chêne à gros fruits sont tout en rondeur.
  • Le chêne à gros fruit est un arbre à moyen déploiement, pouvant atteindre 15 m de hauteur.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • Les glands sont comestibles. Il est préférable de les faire bouillir et rôtir, afin d’atténuer le gout des tanins. Il s’agit d’un bel exemple des noix du Québec.
  • Son bois a une certaine valeur commerciale.

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Chêne rouge - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • Magnifique feuille, lobée et dentée, avec 3 beaux sillons profonds en U. 5 lobes. Les feuilles sont simples et en position opposée. On voit bien les 5 nervures principales.
  • L’érable à sucre est un arbre à grand déploiement, pouvant atteindre 35 m de hauteur et 90 cm de diamètre au tronc.
  • Les fruits sont des samares, comme les érables en général.
  • Vous êtes toutefois en face d’un érable qui n’est pas en très bonne condition selon la couleur de son écorce. Peut-être en raison des émissions atmosphériques du secteur ou d’un sol trop compacté pour permettre le bon fonctionnement des racines. Vous trouverez d’autres érables à sucre plus loin sur le circuit, avant et après le saule pleureur; l’un de ceux-ci a été intégré au circuit, à la station #18.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec; d’une longue longévité, dépassant les 200 ans.

Particularités de l’espèce

  • L’érable à sucre est résolument campagnard. Il s’accommode mal de la pollution des villes. Il sera retrouvé dans les forêts dites de fin de succession, c’est-à-dire qu’il restera petit, pendant des décennies, à l’ombre des espèces pionnières comme le bouleau blanc et lorsque ces derniers, d’espérance de vie plus courte, mourront, il accaparera la lumière disponible pour enfin pleinement croître et se déployer.
  • Il faut entre 40 et 60 litres d’eau d’érable pour produire 1 litre de sirop; c’est un aliment à célébrer et à introduire autant dans les plats principaux et que les desserts, mais dont ne doit gaspiller pas une seule goutte.
  • Pour en savoir davantage sur le phénomène de coulée de sève, écoutez la capsule audio de cette station.

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Érable sucre - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • L’épinette de Norvège fait exception à l’épinette blanche, l’épinette noire, l’épinette rouge puisque ses aiguilles sont plates. En effet, les aiguilles des épinettes ont généralement pour caractéristique d’être de forme quadrangulaire, ce qui les fait facilement rouler entre les doigts.
  • Sur cet arbre, les aiguilles poussent tout autour du rameau; le rameau est en « 3 dimensions », ce qui permet d’indiquer qu’il s’agit tout de même d’une épinette et non un sapin, par exemple. De plus, les aiguilles ne sont pas réunies en faisceau comme les pins ou les mélèzes.
  • L’épinette de Norvège est un arbre à grand déploiement, pouvant atteindre 25 m de hauteur.
  • La silhouette est conique. Elle est distinctive par les branches principales qui sont incurvées vers le haut, comme des bras tendus, et les branches secondaires qui pendent vers le bas comme les franges de cuir d’un costume western. Les cônes étroits pendent aussi vers le sol.
  • Son écorce brun rougeâtre permet aussi de la distinguer des sapins et des autres épinettes.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec.

Particularités de l’espèce

  • L’épinette de Norvège a été introduite pour le reboisement, car sa croissance est plus rapide et peut tout de même être utilisée comme bois d’œuvre.
  • Elle est aussi appréciée pour sa valeur ornementale.
Epinette de norvege

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Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et en position opposée; elles sont lobées, mais aussi dentées (les dents sont sur les lobes). Elles se différencient des feuilles de l’érable rouge par un bord presque lisse, beaucoup moins denté et certainement pas en dents de scie. Elles se différencient de celles de l’érable à sucre par des lobes moins profonds; il n’y a pas de forme en U.
  • Les érables Norvège se distinguent des d’érables indigènes du Québec par la production d’un latex (un liquide blanc laiteux) lorsqu’on arrache une feuille. C’est une manière pour l’arbre de se défendre et reboucher rapidement l’ouverture laissée par la perte de la feuille.
  • Les fruits sont des samares, caractéristique générale des érables.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec; l’essence a été introduite vers les années 1700.

Particularités de l’espèce

  • Il est apprécié pour ses qualités ornementales; bien des cultivars présentent un joli feuillage bourgogne dès la fin de l’été. Toutefois, ce cultivar-ci ne produit pas de feuilles pourpres; ses feuilles resteront jaunes à l’automne
  • Bien qu’il ne soit pas indigène du Québec, l’érable de Norvège est présent dans les boisés, où il peut malheureusement supplanter l’érable à sucre. Son ombre est tellement dense que pratiquement rien ne peut pousser à son pied.
  • N’est plus planté par la Ville, car cet érable est classé envahissant.

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Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples, en position opposée, lobées et dentées. Sa feuille se distingue de celle de l’érable rouge et de l’érable à sucre par des sinus plus profonds et pointus. Le dessous de la feuille sera aussi légèrement argenté.
  • Les fruits sont des samares; celles de l’érable argenté sont plus écartées (75 à 90 degrés) que celle de l’érable à sucre et l’érable rouge.
  • Il s’agit d’un arbre à grand déploiement, pouvant atteindre 35 m de hauteur. Son écorce n’est pas facile à distinguer de celle de l’érable à sucre. La silhouette est cependant différente; l’érable argenté a un tronc plus court, car des branches principales s’élèvent rapidement et une cime plus étalée et clairsemée.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • Il produit une sève sucrée, quoique moins sucrée que celle de l’érable à sucre.
  • Au contraire de l’érable à sucre, il est résistant en milieu urbain.
  • Il est proscrit dans bien des municipalités, à tout le moins près des infrastructures, car étant un arbre des forêts marécageuses, il est exigeant en eau. Ses racines sauront trouver les petites infiltrations d’eau et pourront bloquer les canalisations mal conçues ou en fin de vie utile.

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Érable argenté

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont composées et en position alterne. Les folioles ont petites et ovales, comme celle du févier, vu plutôt dans le circuit. Elles sont toutefois en nombre impair, ce qui indique qu’il s’agit d’un robinier.
  • Les épines ses feuilles est aussi un trait distinctif.
  • La fleur et le feuillage ont une ressemblance avec le pois. Le fruit est une gousse, comme le févier.
  • Sa silhouette est originale, voire pittoresque, avec ses branches fourchues qui zigzaguent au-dessus du tronc.
  • En hiver, son écorce lisse et brune devenant profondément cannelée, écailleuse et brun foncé avec l’âge permettra de le reconnaître.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec; originaire du sud des États-Unis.

Particularités de l’espèce

  • Il fait partie de la famille des fabacées, comme le févier, c’est-à-dire de la même famille que le pois et les haricots. Comme ces derniers, il a la capacité d’utiliser l’azote de l’air plutôt que de dépendre de la présence de nitrates dans le sol comme source d’azote. Pour ce faire, il développe une association, à ses racines, avec certains micro-organismes. Ceci lui permet de survivre dans des sols plus pauvres.
  • Il a été l’un des premiers arbres américains à avoir été envoyé en Europe, dans les années 1600. Il a été nommé en l’honneur de Jean Robin, un grand jardinier collectionneur. Quant à la partie du nom « faux acacia », il est supposé que l’arbre rappelât vaguement un acacia.
  • Le miel produit à partir de ses fleurs se nomme d’ailleurs miel d’acacia.
  • Son bois rivalise de dureté avec celui du chêne et en raison de sa résistance à la pourriture, ce qui a compté parmi les raisons de son introduction, en plus de sa qualité ornementale. Il est beaucoup utilisé comme piquet de clôture.
  • Il empêche les semis d’arbres indigènes de pousser en produisant trop d’ombre.

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Robinier

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et dentées, en position alterne, avec une base asymétrique. Elles sont similaires à celle de l’orme, mais ont une forme visiblement plus allongée.
  • Le micocoulier est un arbre à moyen déploiement, pouvant atteindre 15 m de hauteur.
  • Son écorce est singulière; d’un gris bleuâtre, elle est parcourue d’aspérités verruqueuses.
  • Ses fruits sont des drupes. Ils ont la forme de petites boules, de rouge foncé à noir, une fois à maturité, et ils persistent en hiver, ce qui facilite sa reconnaissance.

Indigène du Québec

  • Indigène du Québec. Il s’agit d’un type forestier rare, mais retrouvé naturellement dans la région.

Particularités de l’espèce

  • Le micocoulier est l’arbre emblème de Salaberry-de-Valleyfield.
  • Ses racines profondes le rendent tolérant à la sécheresse. Il peut toutefois pousser en zone inondable. Lorsque ses fruits gelés tombent sur l’eau, ils flottent et peuvent ainsi être transportés beaucoup plus loin, facilitant la dispersion de l’arbre.

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Micocoulier - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont composées, en position opposée et de forme ovale, ce qui est un fort indice qu’il s’agit d’un frêne. En effet, celles du févier, du robinier et du caryer étaient en position alterne.
  • Les fruits des frênes sont des samares, comme les érables. Toutefois, elles ne sont pas par groupes de 2 et la partie « ailée », membraneuse, est plus petite, ce qui peut faire les faire ressembler à des rames de bateau. Elles persistent tard en automne, voire en hiver, ce qui peut faciliter l’identification des frênes, tout en sachant que seulement les spécimens femelles en produisent et que la fructification n’a pas lieu chaque année.
  • Le frêne rouge peut être distingué de ses cousins le frêne blanc et le frêne noir par ses folioles qui sont directement sur le rachis, sans pétiolule. Aussi, avec un œil aiguisé, il est possible de percevoir que l’écorce brun grisâtre est légèrement teintée de rouge sur les jeunes branches.
  • Les crêtes de l’écorce des frênes sont entrecroisées et forment ainsi des losanges, ce qui peut aider un peu à les reconnaître en hiver.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • Le frêne blanc est aussi appelé Frêne d’Amérique et le frêne rouge, frêne de Pennsylvanie.
  • La plupart des frênes nord-américains sont très vulnérables à l’agrile du frêne, un coléoptère, qui est arrivé accidentellement d’Asie dans les années 1990. Les larves de l’insecte vivent sous l’écorce de l’arbre et creusent des galeries dans le système vasculaire de l’arbre, coupant ainsi son système de transport d’éléments nutritifs et d’eau et provoquant sa mort.
  • Son bois était utilisé par certaines nations autochtones pour fabriquer les raquettes à neige.

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Frêne rouge

Ce qui permet de l’identifier

  • Ce petit arbre est un peu difficile à identifier par une simple clé d’identification des feuilles. En effet, vous remarquerez des feuilles simples, en position alterne, finement dentées. Les dents ne sont pas exactement au bout des nervures comme les hêtres. Les pommetiers, les pruniers, les cerisiers ont aussi des feuilles dentées.
  • Si vous voyez l’arbre en floraison, des fleurs blanches pourraient vous orienter vers son identité, c’est-à-dire un amélanchier. Ou bien sûr, si vous le voyez en pleine fructification.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularité de l’espèce

  • Ses baies violettes sont très appréciées des oiseaux, car elles sont parmi les premières sources de nourriture disponible au printemps. Elles partent tellement rapidement qu’il peut même être difficile de les observer sur l’arbre! Elles sont aussi comestibles pour l’humain, ayant un gout entre le bleuet, la mure et la framboise. Certains cultivars d’amélanchier peuvent être plantés dans votre jardin, plus particulièrement sélectionnés pour l’aspect comestible des baies.
  • Quant à l’adjectif glabre…il signifie « sans poil ». La présence ou l’absence de poil sur ou sous les feuilles des arbres font partie des indices généralement utilisés pour identifier les arbres.

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Amélanchier

Ce qui permet de l’identifier

  • Les aiguilles de cet arbre sont réunies en faisceaux, ce qui est caractéristique des pins et des mélèzes. Les pins présentent généralement un maximum de 5 aiguilles par faisceau, ce qui n’est pas le cas de cet arbre. Il s’agit donc d’un mélèze.
  • Les cônes sont petits et en rosette, dressés vers le haut. Ceux du mélèze d’Europe, en comparaison du mélèze laricin, sont un peu plus longs.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec, c’est le mélèze laricin qui est indigène du Québec. Toutefois, le mélèze laricin affectionne particulièrement les tourbières et les régions froides. Le parc Delpha-Sauvé n’est donc pas un habitat propice pour lui.

Particularité de l’espèce

  • Le mélèze est seul conifère du Québec qui perd toutes ses aiguilles à l’automne. C’est aussi le conifère qui donne le plus beau bois aux dires des connaisseurs.

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Ce qui permet de l’identifier

  • La station no 9 vous a présenté les critères d’identification d’un érable à sucre. Toutefois, le spécimen n'est pas en bonne santé.
  • L’érable à sucre se reconnait à sa magnifique feuille, lobée et dentée, avec 3 beaux sillons profonds en U. 5 lobes. Les feuilles sont simples et en position opposée. On voit bien les 5 nervures principales.
  • L’érable à sucre est un arbre à grand déploiement, pouvant atteindre 35 m de hauteur et 90 cm de diamètre au tronc.
  • Les fruits sont des samares, comme les érables en général.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec; d’une longue longévité, dépassant les 200 ans.

Particularités de l’espèce

  • L’érable à sucre est résolument campagnard. Il s’accommode mal de la pollution des villes. Il sera retrouvé dans les forêts dites de fin de succession, c’est-à-dire qu’il restera petit, pendant des décennies, à l’ombre des espèces pionnières comme le bouleau blanc et lorsque ces derniers, d’espérance de vie plus courte, mourront, il accaparera la lumière disponible pour enfin pleinement croître et se déployer.
  • Il faut entre 40 et 60 litres d’eau d’érable pour produire 1 litre de sirop; c’est un aliment à célébrer et à introduire autant dans les plats principaux et que les desserts, mais dont ne doit gaspiller pas une seule goutte.
  • Pour en savoir davantage sur le phénomène de coulée de sève, écoutez la capsule audio de cette station.

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Érable à sucre - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • L’aspect pleureur de l’arbre, avec ses rameaux pendillant, a dévoilé sa nature de saule, mais il existe une quarantaine d’espèces de saules au Québec, tant de types arbre et que du type arbuste.
  • Les feuilles des saules sont simples et alternes, souvent petites. Ni lobées, ni dentées, ni cordiformes, simplement lancéolées, s’étirant en longueur : l’identification à un saule est en quelque sorte une identification par élimination.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec; originaire d’Asie.

Particularités de l’espèce

  • Le composé actif de l’aspirine, l’acide salicylique, provient du saule (mais surtout du saule noir toutefois et non pas du saule pleureur). L’idée est possiblement venue à l’homme en observant certains animaux s’automédicamenter en mâchouillant l’écorce de l’arbre alors qu’ils semblaient ressentir de la douleur.
  • Les saules en général ont une croissance et une production de biomasse très rapides. Un bon nombre de recherches ont lieu en ce moment concernant leur potentiel de décontamination des sols et épuration des eaux, notamment avec le Jardin botanique de Montréal et l’UQAM.
  • Arbre ayant une facilité à pousser en milieu humide, le saule pleureur a un système racinaire exigeant eau. Ses racines sauront trouver les petites infiltrations d’eau et pourront bloquer les canalisations mal conçues ou en fin de vie utile. Il est donc proscrit dans bien des municipalités, à tout le moins près des infrastructures, d’autant plus que son bois est mou et cassant.

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Saule pleureur - Parc Delpha-Sauvé

Ce qui permet de l’identifier

  • Les aiguilles de cet arbre ne sont pas réunies en faisceaux et peuvent être roulées facilement entre les doigts en raison de leur forme quadrangulaire, ce qui indique qu’il s’agit d’une épinette.
  • Ses cônes sont pendants; les cônes femelles, mesurant de 3 à 6 cm, s’ouvriront au premier automne suivant la pollinisation et tomberont l’hiver qui suit.
  • L’épinette blanche peut être distinguées de sa cousine l’épinette noire par la couleur légèrement bleutée de ses aiguilles. Elle se distingue aussi par sa nettement conique, avec un feuillage dense. Au contraire de l’épinette noire, il n’y a pas de poils sur les rameaux. Finalement, ses cônes sont plus allongés que ceux de l’épinette noire, qui sont plus trapus et violets lorsqu'immature (mais qui deviendront bruns à maturité).

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • L’épinette est largement utilisée comme bois d’œuvre et il s’agit d’un bois léger
  • Pour en savoir davantage sur la fabrication de la bière d’épinette, il faut écouter la capsule audio associée à cette station.

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Epinette blanche

Ce qui permet de l’identifier

  • Les aiguilles de cet arbre sont réunies en faisceaux et avec moins de 5 aiguilles par faisceau, ce qui permet d’identifier qu’il s’agit d’un pin. Elles sont par groupe de deux, ce qui est caractéristique des pins rouges et des pins gris, indigènes du Québec. Toutefois, il s’agit cette fois-ci d’un pin noir d’Autriche.
  • Le pin noir peut être distingué du pin rouge, avec un œil exercé, par son écorce qui est brun mat ainsi que par ses aiguilles qui ne cassent pas lorsqu’on les plie.

Indigène du Québec

  • Non-indigène du Québec; introduit d’Europe dès les années 1800

Particularités de l’espèce

  • Il est apprécié pour sa valeur ornementale et sa résistance aux conditions urbaines.

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Pin noir

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et alternes en forme de triangle et d’un vert tendre.
  • À nos latitudes, le ginkgo biloba reste à moyen déploiement.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec; il est originaire de Chine

Particularités de l’espèce

  • L’existence des ginkgo biloba précède tous les autres feuillus du circuit. Les observations de fossiles remontent à 270 millions d’années, soit 130 millions d’années avant les arbres à fleurs.
  • L’arbre qu’on pensait disparu a été découvert par un explorateur européen dans un temple d'Asie au 17e siècle
  • Il est apprécié pour sa valeur ornementale et sa résistance aux conditions urbaines.

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Ginko biloba - Parc Delpha-Sauvé

Circuit des arbres - Arboretum et Vieux Canal Est

Ce qui permet de l’identifier

  • Ses feuilles sont doublement composées (bipennées), allant jusqu’à 1 m de long. En effet, le rachis, qui se reconnait par le bourgeon compagnon à son pied, se divise en des axes secondaires, qui eux portent les folioles. Les folioles sont en position alterne.
  • Les folioles sont ovales, rosâtres à l’ouverture et qui deviennent vert foncé pendant l’été, puis jaune à l’automne. Les folioles peuvent faire penser à des plumes.
  • Les fruits sont des gousses jaunes, qui deviennent brunâtres à l’automne et persistent sur l’arbre en hiver. Ces gousses sont aussi appelées fèves, d’où son autre nom de chicot févier; l’arbre fait d’ailleurs partie de la famille des Fabacées (légumineuses).
  • Les fleurs sont blanches et en médaillon, avec environ 9 pétales
  • Arbre à moyen-grand déploiement; il pourra atteindre environ 25 m de hauteur et 60 cm de diamètre. Le port sera avec une cime arrondie et large, avec un long tronc puisqu’il y a peu de branches ramifiées.

Indigène du Québec

  • Indigène du sud de l’Ontario et non du Québec; il a été intégré à l’arboretum car la région deviendrait possiblement un habitat attrayant pour lui avec les changements climatiques
  • Espèce rare au Canada

Particularités de l’espèce

  • Résistant en milieu urbain, à la pollution et au sel de déglaçage
  • Les gousses sont très amères et les animaux ne les mangent que très rarement. Les premiers colons se seraient servis des graines du chicot afin de faire un substitut de café; c’est d’ailleurs pour cette raison que le nom anglais de l’arbre serait le Kentucky coffeetree. Cette utilisation n’est toutefois pas recommandée en raison de certaines propriétés toxiques des graines.
  • Son bois est lourd, dur et très durable; il a été utilisé pour faire des travers de chemin de fer et durerait de 50 à 80 ans une fois mis en terre.
Chicot du Canada - Arbres

Ce qui permet de l’identifier

  • Les noyers ont des feuilles composées et alternes. Les folioles ont plus de 25 cm de long, ce qui permet de le distinguer de son cousin le caryer. Le noyer noir se distingue du noyer cendré par des folioles plus nombreuses (14 à 22) et une foliole terminale plus petite.
  • La coquille de la noix est lisse et ronde
  • L’écorce a des crêtes foncées et épaisses
  • Arbre à grand déploiement, qui pourra atteindre 30 m de hauteur et vivre 150 ans.

Indigène du Québec

  • Indigène du sud de l’Ontario et non du Québec; il a été intégré à l’arboretum car la région deviendrait possiblement un habitat attrayant pour lui avec les changements climatiques. L’espèce est commune dans les terres humides basses du sud-ouest de l’Ontario.

Particularités de l’espèce

  • Noix délicieuse avec un parfum caractéristique, quelque peu citronné.
  • Son bois est foncé et robuste; il est utilisé dans la fabrication de meubles de qualité supérieure et de placage
  • Les racines dégagent de la juglone, une substance qui nuit à la croissance des autres plantes. Toutefois, plusieurs arbres tolèrent bien la juglone, comme l’érable, le micocoulier occidental, le chêne, le caryer et le thuya occidental.
Noyer noir

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et alternes, avec une forme caractéristique à 4 lobes
  • Le tulipier produit de superbes fleurs jaune vert, odorantes, qui ressemblent à des tulipes, longues d’environ 5 cm et avec 6 pétales.
  • Arbre à grand déploiement et très élégant; il pourra atteindre 35 m de hauteur avec un diamètre de 1,6 m.

Indigène du Québec

  • Indigène du sud de l’Ontario et non du Québec; il a été intégré à l’arboretum, car la région deviendrait possiblement un habitat attrayant pour lui avec les changements climatiques.

Particularités de l’espèce

  • Les graines sont une source de nourriture pour oiseaux et petits mammifères et l’arbre en produit chaque année.
  • Les fleurs peuvent attirer des colibris qui viennent se nourrir du nectar.

Ce qui permet de l’identifier

  • Feuilles simples et alternes, grossièrement dentées, à 3 ou 5 lobes, qui ressemblent à celles des érables. Toutefois, les feuilles sont très grandes (10-20 cm de longueur). De plus, elles sont en position alternes, alors que celles des érables sont en position opposée.
  • Les fruits sont un capitule globuleux, seul au bout de son pédoncule. Les fleurs femelles sont d’une belle couleur écarlate ou bourgogne.
  • L’écorce est caractéristique : elle s’exfolie en plaques pour révéler une écorce intérieure blanche, verte et crème.
  • L’arbre a le potentiel d’être à grand déploiement, avec une hauteur de 35 m et un diamètre de 2 m.

Indigène du Québec

  • C’est l’arbre indigène le plus rare du territoire québécois, mais il pousse toutefois dans le sud de l’Ontario; il tolère mal les grands froids. Il a été intégré à l’arboretum, car la région deviendrait possiblement un habitat attrayant pour lui avec les changements climatiques.

Particularités de l’espèce

  • La sève est douce et sucrée et peut servir à faire du sucre et du sirop... de platane
  • Le platane a un système racinaire peu profond qui peut pénétrer les champs d’épuration et les tuyaux d’égout lorsqu'il cherche de l’eau.
Platane occidental

Ce qui permet de l’identifier

  • Petit arbre pouvant mesurer jusqu’à 15 m.
  • Les feuilles sont polymorphes (formes variées) avec de gros lobes, ce qui les fait ressembler à des mitaines ou des gants. Sous les feuilles, il y a des poils blanchâtres sur les veines.
  • Production de petits fruits qui peuvent être blancs, roses, mauves ou presque noirs.
  • Il est aussi appelé murier commun.

Indigène du Québec

  • Non-indigène du Québec; il a été introduit en Amérique du Nord vers la fin des années 1800 en provenance de l’Asie, pour fournir des fruits comestibles et des feuilles pour l’industrie des vers à soie. Il pousse dans le sud de l’Ontario

Particularités de l’espèce

  • Les fruits sont comestibles et peuvent être utilisés en tartes, gelées, etc. Les jeunes poussent tendres peuvent être mangées comme des légumes.
  • Il s’hybride avec les muriers sauvages indigènes du Canada; il est donc une menace pour ces espèces. Il est abondamment propagé par les oiseaux qui mangent ses fruits et excrètent les graines sans dommage.
Murier blanc

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et alternes, comme les chênes en général. Toutefois, l’arbre se distingue par la ressemblance de ses feuilles avec des feuilles de laurier.
  • Ses fruits sont des glands.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec; il est originaire du nord des États-Unis et rare au Québec.

Particularités de l’espèce

  • L’arbre a été intégré au circuit pour le plaisir des yeux, à des fins de curiosité.

Ce qui permet de l’identifier

  • Arbrisseau pouvant atteindre 3 m de hauteur. Ses tiges rouges et lustrées sont caractéristiques et permettent de l’identifier facilement.
  • Les feuilles sont simples et opposées, de forme ovale et non dentée. Le pétiole est court.
  • Les fleurs, printanières, sont blanches. L’arbrisseau produit également des baies blanches plus tard en saison.
  • Aussi appelé Hart Rouge ou Cornouiller soyeux

Indigène du Québec

  • Indigène du Québec; il est répandu et commun, particulièrement au bord des plans d’eau et les lieux humides.

Particularités de l’espèce

  • Il abrite et nourrit les oiseaux; le cerf de Virginie n’apprécie pas cet arbuste, ce qui le rend résistant à ces derniers.
  • Il peut remplacer la renouée du Japon, espèce envahissante, lors des campagnes d’éradication de cette dernière.
  • Il tolère les sols compactés et les sels de déglaçage; il est ainsi utilisé aisément en milieu urbain, dans les terre-pleins par exemple, ou les massifs paysagers. Il s’agit d’une plante passe-partout qui peut aussi être utilisée pour stabiliser les sols là où la plupart des autres végétaux peinent à pousser.Cornouiller

Ce qui permet de l’identifier

  • Feuilles simples, alternes et lancéolées, comme pour la plupart des saules. Il existe des dizaines de variétés au Québec.
  • La variété bicolore se reconnait à la forme en arbuste ou arbrisseau, d’une hauteur ne dépassant pas 8 m. Les feuilles ont le dessus vert luisant et le dessous bleuté.
  • Les fleurs en chatons apparaissent tôt au printemps, avant les feuilles, de mars à avril. Ses chatons sont particulièrement velus, d’où le nom anglais pussy willow.

Indigène du Québec

  • Indigène du Québec; espèce commune.

Particularités de l’espèce

  • Espèce ornementale reconnue pour la production de jolis chatons
  • Il permet de contrôler l’érosion du sol et est une espèce recommandée pour la renaturalisation des berges et des bandes riveraines.
Saule bicolore

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et opposées, dentées, comme la plupart des érables. Les feuilles de l’érable de l’Amur se distinguent par leur forme triangulaire, avec un long lobe central et deux lobes plus petits à sa base. Les feuilles seront d’un rouge spectaculaire et brillant à l’automne.
  • Les fruits, comme les autres érables, sont des samares. Le rouge éclatant des samares et des bourgeons est caractéristique.
  • Il se distingue de sa petite taille, ne dépassant pas 4 à 6 m; il s’agit plutôt d’un arbrisseau. Plusieurs branches principales partent de la base du tronc.

Indigène du Québec

  • Arbre non indigène du Québec; originaire d’Asie.

Particularités de l’espèce

  • Il est apprécié pour sa valeur ornementale et sa résistance en milieu urbain; il a été planté à cet endroit pour ces raisons.
Érable de Ginnala

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples, en position opposée, lobée et dentée. Sa feuille se distingue de celle de l’érable rouge et de l’érable à sucre par des sinus plus profonds et pointus. Le dessous de la feuille sera aussi légèrement argenté.
  • Les fruits sont sous forme de samares; ceux de l’érable argenté sont plus écartés (75 à 90 degrés) que celle de ses cousins.
  • Il s’agit d’un arbre à grand déploiement, pouvant atteindre 35 m de hauteur. Son écorce n’est pas facile à distinguer de celle de l’érable à sucre. La silhouette est cependant différente; l’érable argenté a un tronc plus court, car des branches principales s’élèvent rapidement et une cime plus étalée et clairsemée.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • Il produit une sève sucrée, quoique moins sucrée que celle de l’érable à sucre.
  • Au contraire de l’érable à sucre, il est résistant en milieu urbain.
  • Il est proscrit dans bien des municipalités, à tout le moins près des infrastructures, car étant un arbre des forêts marécageuses, il est exigeant en eau. Ses racines sauront trouver les petites infiltrations d’eau et pourront bloquer les canalisations mal conçues ou en fin de vie utile.
Érable argenté

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et alternes, doublement dentées, avec une base arrondie et une pointe effilée. La feuille s’apparente à celle du bouleau blanc et du bouleau jaune; d’ailleurs, le charme de Caroline fait partie de la même famille que ces derniers, les bétulacées.
  • Les feuilles présenteront un orange et rouge écarlate en automne.
  • L’écorce est assez caractéristique et distincte de celle des bouleaux; elle est lisse , gris ardoise, avec des crêtes arrondies et longitudinales. Certains pourraient confondre l’écorce avec celle du hêtre, aussi lisse et grise, mais celle du Charme présente une légère teinte bleutée et surtout, les crêtes arrondies lui valent son autre nom populaire de « musclewood », puisque saisir le tronc donne l’impression de toucher à un bras bien musclé.
  • L’arbre ne dépassera pas 8 m de hauteur à maturité, avec un petit tronc.
  • Les fleurs mâles sont en jolis chatons, de 3 à 4 cm de longueur, similaires à ceux des bouleaux. La présentation des fruits, présents en été est également caractéristique. Sous forme de nucules, les fruits sont retrouvés à l’aisselle de rameaux de petites feuilles pendantes, à trois lobes.

Indigène du Québec

  • Indigène du Québec, mais assez rare. Surtout, présente le long de la rivière des Outaouais, en Montérégie, dans les Cantons de l’Est.
  • Il se retrouvera sous de plus grands arbres, tolérant bien l’ombre.

Particularités de l’espèce

  • A pour nom populaire « Bois de fer » et « Bois dur »; son bois est lourd, dur, fort. Il a été utilisé pour faire des manches d’outils pour cette raison. L’ostryer de Virginie a toutefois aussi comme nom populaire « Bois de fer ».
Charme de Caroline

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et alternes, finement dentées, avec des dents arrondies et inégales. Cette présence de fines dents, pas toujours au bout d’une nervure, est un fort indice qu’il s’agit d’un cerisier, prunier ou pommetier. Plus encore, si vous regarder la feuille de très près, vous pourrez voir deux petites glandes à la base du limbe, permet de préciser qu’il s’agit d’un arbre du genre Prunus, donc un cerisier ou un prunier.
  • L’écorce est aussi caractéristique, étant luisante, rouge brunâtre foncée, traversée de lenticelles saillantes plus pâles.
  • L’arbre sera petit, de moins de 12 m.
  • Le cerisier de Pennsylvanie fait de mignonnes fleurs blanches à 5 pétales, réunies en groupe de 5 à 7, qui se transformeront en fruits rouge vif de 6 à 8 mm de diamètre, peu charnus et réunis en grappe. Les fruits sont des drupes. Ce cerisier est aussi appelé « petit merisier »

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec
  • Il est intolérant à l’ombre; il fait partie des espèces dites pionnières, c’est-à-dire celle qui s’implante en premier dans un lieu, bénéficiant de la lumière, et prépare le terrain pour les espèces de plus longue longévité.

Particularités de l’espèce

  • Le fruit est comestible, mais très acide. Le noyau ne doit pas être avalé. ’
  • Les cerisiers sont très vulnérables à une maladie fongique communément nommée le « nodule noir ». Les rameaux et les branches infectés portent des excroissances noires (nodules) cylindriques, d’aspect rugueux et charbonneux. Une fois complètement encerclées, les sections au-dessus des nodules meurent. Les arbres très atteints cessent de croitre et peuvent en mourir.
Cerisier de Pennsylvanie

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont alternes et simples; la forme en cœur (cordiforme) est caractéristique des tilleuls. La base peut être asymétrique; un des côtés du cœur étant souvent surélevé par rapport à l’autre.
  • Le tilleul est un arbre à grand déploiement, pouvant atteindre 35 m. Des rejetons poussent souvent à la base des grands arbres.
  • Sa floraison, en juin-juillet, composée de fleurs jaunes très odorantes, est remarquable. Leur parfum est décrit comme fruité, voire citronné. Les fruits seront des capsules globuleuses, de 1 cm de diamètre, pendant au bout d’un long pédoncule.
  • En hiver, on portera attention à l’écorce brun-gris pâle, assez mince, avec de longues crevasses parallèles en V; les crêtes et crevasses ont un motif dont les arêtes ne sont pas rugueuses et sont aplaties.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec

Particularités de l’espèce

  • Son nectar est apprécié des abeilles pour élaborer du miel; plusieurs apiculteurs du Québec offrent d’ailleurs du miel de tilleul. Les feuilles sont aussi bien connues pour faire des tisanes.
  • Son bois est tendre et léger; il permet donc de faire des éléments de finition comme des moulures, des placages, des stores vénitiens, des instruments de musique et il est recherché par les sculpteurs. Il était aussi utilisé par certains peuples autochtones, notamment pour faire des cordages, et donc des filets, à partir de l’écorce des jeunes arbres.
Tilleul d'amérique

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et alternées; l’aspect lobé des feuilles indiquent qu’il s’agit d’un chêne. Les lobes de ceux du chêne rouge sont ont des pointes acérées, ce qui le distingue aisément du chêne à gros fruits.
  • Son écorce est noirâtre, ce qui contribue aussi à le distinguer du cousin à gros fruits. Il s’agit d’un arbre à grand déploiement, qui pourra atteindre 30 m de hauteur.
  • Les fruits sont des glands; ils sont toutefois très amers.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec; grande longévité pouvant dépasser 200 ans.

Particularités de l’espèce

  • Son bois est réputé pour sa grande valeur commerciale; armoires et planchers de chêne font des envieux par leur côté chaleureux et leur durabilité.
  • Son bois peut aussi être utilisé dans la fabrication de tonneaux pour faire vieillir vin et spiritueux. Il pourra notamment apporter des notes boisées, de noix de coco, épicées et une impression de sucrosité plus grande dû à la libération de vanilline.
Chêne rouge

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont simples et dentées, en position alterne, avec une base asymétrique. Elles sont similaires à celle de l’orme, mais ont une forme visiblement plus allongée.
  • Le micocoulier est un arbre à moyen déploiement, pouvant atteindre 15 m de hauteur. Son écorce est singulière; d’un gris bleuâtre, elle est parcourue d’aspérités verruqueuses.
  • Ses fruits sont des drupes. Ils ont la forme de petites boules, de rouge foncé à noir, une fois à maturité, et ils persistent en hiver, ce qui facilite sa reconnaissance.

Indigène du Québec

  • Arbre indigène du Québec. Il s’agit d’un type forestier rare, mais retrouvé naturellement dans la région.

Particularités de l’espèce

  • Le micocoulier est l’arbre emblème de Valleyfield.
  • Ses racines profondes le rendent tolérant à la sécheresse. Il peut toutefois pousser en zone inondable. Lorsque ses fruits gelés tombent sur l’eau, ils flottent et peuvent ainsi être transportés beaucoup plus loin, facilitant la dispersion de l’arbre.
Micoccoulier

Ce qui permet de l’identifier

  • Les feuilles sont composées et alternes. Les feuilles comportent entre 13 et 15 folioles, qui elles sont en position opposée et de forme lancéolée (3 à 5 fois plus longues que larges). Il s’agira d’un petit arbre ou d’un arbuste.
  • Le sorbier se reconnait à ses fruits, sous forme de baies rouge orangé en grappes, qui sont mures à la fin de l’été. Elles auront été précédées, en mai, par de toutes petites fleurs blanches, formant un bouquet dense et bombé avec une cyme aplatie.
  • L’écorce est lisse, brun rougeâtre ou vert grisâtre, marquée de lenticelles saillantes.
  • L’apparence des dents des feuilles indique qu’il s’agit d’un sorbier à feuilles de chêne.

Indigène du Québec

  • Certains sorbiers sont indigènes du Québec, comme le sorbier d’Amérique et le sorbier décoratif. Toutefois, cette espèce-ci n’appartient ni l’un ni l’autre et il n’est pas indigène du Québec. Il a été sélectionné pour cet endroit probablement en raison de sa résistance plus grande que les autres espèces de sorbiers à la brûlure bactérienne.

Particularités de l’espèce

  • Cueillis très tard, après les premiers gels, les fruits des sorbiers servent à fabriquer des gelées, des confitures et des marmelades. Les fruits, riches en vitamine C, sont antiscorbutiques. On peut les conserver séchés ou en sirop.
  • Les jeunes rameaux auraient été utilisés par les Algonquiens, pour faire une boisson fortifiante, en les faisant bouillir avec de l’épinette blanche, des feuilles de thé des bois et des fleurs de sureau blanc et possiblement avec un peu de vin! On rapporte également que les Attikameks soignaient la faiblesse générale et la dépression nerveuse avec les fibres de son écorce interne et ses bourgeons ébouillantés.
  • Les fruits servent également de nourriture aux oiseaux pendant l’hiver et son écorce tendre est appréciée du castor.
Sorbier

Trois autres circuits de promenade autour des arbres remarquables

Des circuits autoguidés, mis sur pied par Crivert, permettent aux Campivallensiens de se balader à travers leur ville afin de découvrir un patrimoine naturel indispensable : les arbres! Ce sont 4 circuits de promenade qui sont proposés afin de découvrir les arbres remarquables qui nous entourent et de mieux comprendre leur rôle dans l'environnement.

À l'aide d'un dépliant, vous parcourrez le circuit de votre choix en découvrant les espèces d'arbres qui s'y retrouvent. Le dépliant comprend une carte du circuit et le tableau des arbres. Ces derniers ont été classés comme étant d'intérêt, remarquables ou champions.

Les dépliants sont disponibles ici :

  • Bureau de Crivert (28, rue Saint Paul, local 205)
  • Service récréatif et communautaire (479, rue Hébert)
  • Bureau d’information touristique (1000, boul. Monseigneur-Langlois)​
  • Hôtel de ville (61, rue Sainte-Cécile)

Vous pouvez également télécharger les cartes en format PDF en cliquant sur le nom des circuits ci-dessous.

Les circuits

La Ville tient à souligner l'excellent travail de Crivert pour la mise en place de ces circuits qui permettront à tous de découvrir ce patrimoine naturel riche et indispensable. Bonne promenade!