Armoiries
De 1945 à 1983, la ville de Salaberry-de-Valleyfield n’était représentée que par des armoiries. Celles-ci étaient composées de divers éléments illustrant les six points suivants :
Le soleil rayonnant explique la situation géographique de la ville sise sur la rive-Sud du fleuve Saint-Laurent, de même qu’au sud de la province de Québec.
Le castor, tout en reproduisant un motif des armoiries canadiennes, exprime le caractère nettement industriel de la ville de Salaberry-de-Valleyfield... caractère qui a contribué à sa fondation et qui s’est perpétué.
La fleur de lys française et le chardon d’Écosse rappellent les deux groupes ethniques qui formaient la population de Salaberry-de-Valleyfield lors de sa fondation. Ils évoquent également les discussions qui eurent lieu entre Canadiens français et Canadiens anglais lors du choix du nom de la ville, lesquelles discussions aboutirent à un compromis donnant officiellement à la ville le nom de Salaberry-de-Valleyfield.
Tout en s’inspirant du blason lui-même, la devise « Ubi lux ibi labor », « Du travail, jaillit la lumière », exprime les véritables aspirations que doivent avoir tous les citoyens en mettant leur énergie au service de leur ville à la lumière de la science, de la foi et du véritable patriotisme.
Le rinceau de feuilles d’érable signifie que la ville de Salaberry-de-Valleyfield est une cellule vivante du Canada et que tous les gestes de ses administrateurs doivent toujours être entourés d’un esprit purement canadien.
Toutefois, les difficultés de reproduction et d’utilisation rendaient les armoiries difficiles à adapter à une politique moderne de diffusion.