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Logo, armoiries et emblème floral

Le symbole et son interprétation

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield, c'est avant tout l'image d'une population dynamique qui vit dans un splendide environnement géographique. Le symbole officiel de la municipalité se veut d'ailleurs l'expression graphique de ces caractéristiques.

Le soleil couchant exprime la situation géographique. La ville est située sur la rive-Sud du fleuve Saint-Laurent, au sud-ouest de la province de Québec.

L'eau, représentée par un ensemble de vagues stylisées, rappelle la baie Saint-François et l'environnement aquatique qui caractérisent la municipalité. Salaberry-de-Valleyfield possède une réputation internationale fortement établie dans le monde des sports nautiques.

L'administration municipale adoptait, le 11 juillet 1983, un nouveau logo. Celui-ci, tout en recréant un sentiment d'appartenance et de fierté, répondrait mieux aux exigences des moyens modernes de communication.

En vertu de la Loi sur les marques de commerce, La Ville recevait, le 9 novembre 1983, un certificat d'authenticité pour son emblème. Le logotype qui a été réalisé par le graphiste Bernard Morin traduit désormais avec fierté et dynamisme la réalité campivallensienne.

Le nom officiel de la ville, Salaberry-de-Valleyfield, est écrit dans une typographie moderne et dynamique,à l'image de l'esprit qui anime les résidents de cette municipalité, les Campivallensiens.

Armoiries

De 1945 à 1983, la ville de Salaberry-de-Valleyfield n’était représentée que par des armoiries. Celles-ci étaient composées de divers éléments illustrant les six points suivants :

Le soleil rayonnant explique la situation géographique de la ville sise sur la rive-Sud du fleuve Saint-Laurent, de même qu’au sud de la province de Québec.

Le castor, tout en reproduisant un motif des armoiries canadiennes, exprime le caractère nettement industriel de la ville de Salaberry-de-Valleyfield... caractère qui a contribué à sa fondation et qui s’est perpétué.

La fleur de lys française et le chardon d’Écosse rappellent les deux groupes ethniques qui formaient la population de Salaberry-de-Valleyfield lors de sa fondation. Ils évoquent également les discussions qui eurent lieu entre Canadiens français et Canadiens anglais lors du choix du nom de la ville, lesquelles discussions aboutirent à un compromis donnant officiellement à la ville le nom de Salaberry-de-Valleyfield.

Tout en s’inspirant du blason lui-même, la devise « Ubi lux ibi labor », « Du travail, jaillit la lumière », exprime les véritables aspirations que doivent avoir tous les citoyens en mettant leur énergie au service de leur ville à la lumière de la science, de la foi et du véritable patriotisme.

Le rinceau de feuilles d’érable signifie que la ville de Salaberry-de-Valleyfield est une cellule vivante du Canada et que tous les gestes de ses administrateurs doivent toujours être entourés d’un esprit purement canadien.

Toutefois, les difficultés de reproduction et d’utilisation rendaient les armoiries difficiles à adapter à une politique moderne de diffusion.

Les drapeaux officiels

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield possède deux drapeaux officiels. C’est toutefois le drapeau illustrant le soleil couchant sur un ensemble de vagues stylisées que l’on retrouve au sommet de tous les mâts depuis le mois de juin 1983.

Le second drapeau officiel fut dévoilé en 1974, lors du centenaire de la municipalité. Sur ce drapeau tricolore, on retrouve l’écu simplifié des armoiries de la Ville, superposé sur trois bandes de couleur. Le bleu représente le ciel, le jaune symbolise les champs et le vert rappelle l’eau. L’écu de couleur or traduit le rayonnement de la ville dans son milieu.

Emblème floral

Cultivons notre sentiment d’appartenance
Le tournesol pour faire tourner toutes les têtes...

Le tournesol de la variété SUNSPOT illustre notre nouvel emblème floral, aussi connu sous helianthus. Il a été adopté unanimement par le conseil municipal et enregistré auprès de la Fédération des sociétés d’horticulture et d’écologie du Québec. Puisque nous sommes géographiquement une des villes la plus au sud du Québec, l'héliotropisme, en démographie, désigne l'attirance des populations vers une région plus ensoleillée, donc à Salaberry-de-Valleyfield. Au quotidien, le tournesol fait sourire. Il alimente la population grâce à l’extraction de son huile et la production de ses graines; une valeur ajoutée incontestable mettant l’environnement à l’honneur.

Les tartans de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield sont d’origine écossaise. À l'origine, le tartan servait à identifier un clan, une famille, une communauté. Les couleurs et leurs dispositions sur le tissé étaient bien déterminées et appartenaient au clan. Le tartan servait donc d'emblème. À sa fondation, Salaberry-de-Valleyfield était peuplée bien sûr de Canadiens français, mais aussi d'Écossais. C'est ce qui a amené la Guilde des Tisserands à créer deux tartans pour la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, d'où l'originalité du projet. La Guilde des Tisserands est un organisme accrédité par la Ville de Salaberry-de-Valleyfield qui se spécialise dans le tissage, et ce, sous plusieurs formes.

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield fut fondée en 1874 par une population surtout formée par des Canadiens français et des Écossais d’où le nom qu’elle porte. Dès cette époque, elle a connu un grand essor économique grâce au textile. Le tartan a été inspiré par son histoire, ses armoiries et sa situation géographique.

Deux types de tartans ont été créés : un de type cérémonial et un de type traditionnel.

Vous pouvez d'ailleurs vous les procurer sous plusieurs formes.

Tartan Ville Salaberry-de-Valleyfield

Origine du nom « Campivallensien »

Le 5 avril 1892, le pape Léon XIII éleva par bref apostolique la ville de Salaberry-de-Valleyfield à la dignité épiscopale sous la désignation ecclésiastique de Campivallensis. Ce terme est la transposition en latin des éléments constitutifs du toponyme Valleyfield, à savoir valley « vallée » (latin val, diminutif vallensis « petite vallée ») et field « terrain, champs » (latin campus, au pluriel campi) (Dugas, 1980, p.31)

Est-ce l'usage ou une personne qui ajouta le suffixe « ien » à Campivallensis? L'initiative reviendrait-elle à Mgr Joseph-Médard Émard, premier évêque du diocèse de Valleyfield (1892-1922) ou à l'Abbé Lionel A. Groulx? Nous n'en savons rien. Des recherches aux archives du diocèse et dans les journaux locaux s'imposeraient. Cependant, l'usage le plus ancien du gentilé Campivallensien que nous avons relevé apparaît dans la Petite histoire de Salaberry-de-Valleyfield de l'Abbé Lionel A. Groulx (1913), lorsqu'il écrit que « les Campivallensiens reconnaîtront en l'histoire de Salaberry-de-Valleyfield la caractéristique de toutes les villes du Québec français » (préface).

Le 22 septembre 1980, suite à une lettre de Monsieur Jean-Yves Dugas de la Commission de toponymie, le Conseil de Salaberry-de-Valleyfield reconnaissait à la proposition (R 80-881) des conseillers Jean-Louis Bertrand et Adrien Lefebvre, le gentilé « Campivallensien ».

Source : Journal annuel de la Société Historique de la Vallée de Châteauguay.