Accéder au contenu principal

Interdiction d’arrosage en vigueur à Salaberry-de-Valleyfield jusqu’à nouvel ordre

10 juillet 2020
Nouvelle

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield décrète l’interdiction d’utiliser tout système d’arrosage mécanique et automatique pour arroser les pelouses à l’eau traitée et de remplir complètement une piscine, et ce, pour une durée indéterminée. L’utilisation de tout système mécanique ou automatique doit donc être cessée immédiatement et en tout temps, jusqu’à la levée de cette interdiction. Aucun lavage d’automobiles, de façades et des entrées résidentielles n’est permis durant cette période.

Cet avis d’interdiction est décrété, alors que la capacité maximale de pompage est atteinte à l’usine de filtration de Salaberry-de-Valleyfield, particulièrement en période de pointe, soit entre 18 h et 20 h. « Malgré les rappels de l’importance de limiter sa consommation en eau potable, particulièrement en période de canicule, nous sommes contraints d’annoncer une interdiction, afin de maintenir un niveau d’eau acceptable et sécuritaire pour notre population. Une proportion importante de citoyens continuait d’arroser leur pelouse à toute heure du jour ou ne respectait tout simplement pas les journées prévues par le règlement d’arrosage », a indiqué le maire de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, monsieur Miguel Lemieux. Notons également que la Ville doit respecter les cibles gouvernementales en termes d’utilisation d’eau potable et qu’autrement, elle pourrait être contrainte d’installer des compteurs d’eau dans les résidences.

Quelques exceptions autorisées

Toutefois, l’usage d’une lance à fermeture automatique est autorisé, si celle-ci est tenue par une personne en tout temps, pour maintenir l’arrosage des potagers et des fleurs seulement. L’arrosage puisé à même un puits privé n’est pas visé par cette interdiction. Les permis temporaires d’arrosage émis par la Ville demeurent en vigueur.

De plus, considérant les périodes successives de canicule, les jeux d’eau demeurent en fonction pour des raisons de santé publique. « Le bien-être des citoyens demeure prioritaire par rapport à une utilisation de l’eau potable à des fins d’arrosage de pelouse », a conclu monsieur le maire.