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La Ville s’associe à l’organisme C.I.E.L. pour la conservation à perpétuité d’une réserve naturelle

8 mars 2022
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La Ville de Salaberry-de-Valleyfield a remis un don de 90 000 $, issu des surplus affectés au Fonds vert de la Ville, au Centre d’Intendance écologique Latreille (C.I.E.L.) pour permettre l’acquisition de 10,7 hectares, au coût de 240 000 $. Ce terrain, typique des érablières mixtes du sud-ouest du Québec, sera transformé en réserve naturelle, dans le cadre d’une servitude de conservation à perpétuité, pour la protection de la biodiversité et du patrimoine naturel.

Près de 93 hectares à protéger

« L’achat de ce boisé permet à la Ville d’agrandir et de consolider l’immense zone de conservation que nous travaillons à mettre en place dans ce secteur. Le projet initial visait déjà à protéger 81 hectares situés sur le site de la carrière Dolomite. En rattachant ce nouveau terrain au projet de conservation, ce sont tout près 93 hectares, soit 10 millions de pieds carrés de boisé de grande qualité, qui seront protégés à perpétuité », a mentionné le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux.

Centre d’Intendance écologique Latreille

En plus de sa mission d’acquisition et de conservation des territoires ayant une valeur écologique, l’organisme à but non lucratif C.I.E.L. sauvegarde, préserve et entretient de façon perpétuelle ses espaces naturels, soit maintenant 155 hectares, au bénéfice de la collectivité actuelle et future. « Les bénévoles de C.I.E.L. remercient la Ville pour son soutien et vont poursuivre leur mandat. Une étude de caractérisation sera d’ailleurs conduite prochainement sur le terrain et une signalisation identifiera le site. Une autorisation sera d’ailleurs requise pour avoir accès au territoire. Dans un même temps, nous étudions déjà l’achat d’un autre terrain pour poursuivre notre mission », a expliqué monsieur Jean-Marie Latreille, président de l’organisme. De son côté, monsieur Jean-Luc Génier, membre du conseil d’administration et responsable de la recherche de sites naturels à protéger, a rappelé que « ces acquisitions étaient rendues possibles grâce au montant de 500 000 $ obtenu auprès de la CEZinc à titre de mesure réparatrice dans le cadre du recours collectif. » Dans les prochaines semaines, l’organisme entamera une demande de reconnaissance de réserve naturelle auprès du ministère de l’Environnement pour sa nouvelle acquisition.