Entraves à la circulation
En raison de travaux prévus sur le réseau d’aqueduc, des entraves sont à prévoir au centre-ville, du 6 au 20 décembre. La rue Alphonse-Desjardins sera fermée, entre l’Avenue du Centenaire et la rue Bu...
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Dans le contexte du projet de conversion à l’électricité de la distillerie Diageo, à Salaberry-de-Valleyfield, Hydro-Québec doit construire une nouvelle ligne de transport souterraine à 120 kilovolts ...
Piétons, cyclistes, automobilistes, riverains…nous sommes nombreux à nous sentir interpellés et préoccupés par l’état des trottoirs et des routes (qualité de la chaussée), marquées par les nids-de-poule, ou les bosses de ceux réparés, alors que nous les empruntons plusieurs fois par jour.
Cet été, 550 000 $ ont donc été alloués au re-surfaçage de 7,5 km de route, essentiellement concentrés sur la voie de roulement. Comment ce choix s’est-il imposé?
L’état de la chaussée, le confort de roulement, la sécurité, les marques des réparations effectuées, le volume de circulation et le pourcentage de véhicules lourds (actuel et projeté), la vitesse de circulation, la nature de la rue (résidentielle ou collectrice), les travaux d’infrastructures majeurs envisagés et la largeur de la rue sont les paramètres qui entrent en ligne de compte et qui font que chaque décision pour chaque rue est unique.
Oui, dans certains cas. Le re-surfaçage de la voie de roulement consiste à l’application d’une simple couche d’asphalte sur la partie utilisée de la chaussée existante par les usagers de la route. Si cela ne modifie pas la structure de la rue, c’est un moyen de lutter contre les nombreux nids-de-poule efficacement et plus durablement. Des fissures peuvent commencer à apparaître l’année suivante, mais le confort de roulement commence à se dégrader à partir de trois ans à cinq ans, selon l’usage de la route et le type d’achalandage. Compte tenu de son faible coût, ce choix peut s’avérer opportun dans certains cas (réfection majeure prévue dans cinq ans, petit débit journalier, etc.), car il présente des avantages (page 5) même s’il ne peut pas faire l’unanimité parmi tous les usagers.
Des rues principales et des rues résidentielles : Grande-Île (entre Mgr.-Langlois et Lecompte), Lecompte (entre des Alexandrins et Gosselin), des Pionniers (entre Lecompte et Mgr.-Langlois), Hamel (entre Leduc et Gosselin), Leduc (entre Grandiloise et Chevrier), Lecompte (entre des Pionniers et Grande-Île), Saint-Charles (entre Hébert et du Havre), Dufferin (entre Hébert et Fabre), du Havre (entre Fabre et Hébert), de la Barrière (entre Quevillon et Beaulac), Beaulac (Côté Nord entre St-Jean-Baptiste et de la Barrière), Denise (entre Irène et 4e rue), Irène (entre 4e rue et Alma), Alma, Saint-Laurent (entre Yvon-Provost et Pie XII), des Gaspésiens (entre A30 et Paquette), Potvin (entre Hébert et Paquette), Paquette (entre Potvin et Paquette), Florian-Paiement et Fortier.
Répond au problème de nuisances (bruit et vibration) pour un plus grand nombre de riverains.
Le re-surfaçage, pour des raisons d’économies d’échelle importantes, est privilégié sur une longue section plutôt qu’en plusieurs petites interventions. Parfois, les travaux d’infrastructures ne peuvent être réalisés avant plusieurs années pour des raisons de ressources et de subventions. Il faut donc se donner les moyens de patienter jusque-là. Par contre, si les infrastructures de la rue étaient renouvelées à court ou moyen terme, elle ne serait pas concernée.
En secteur résidentiel, le même principe s’applique que pour une grande artère. Cependant, le re-surfaçage sera souvent fait pleine largeur, surtout quand la rue est étroite, compte tenu du gain en tonnage restreint pour une courte distance. L’esthétisme devient alors un facteur important.
Il faut aussi considérer que ce choix répond au besoin d’un plus petitnombre de citoyens. L’une comme l’autre des approches a ses atouts et ses faiblesses. C’est pour cela que la Ville conduit chaque année des travaux majeurs de réfection des infrastructures tout en réparant ensurface les routes afin de maintenir un état acceptable jusqu’aux travaux majeurs. Ainsi, elle vise, dans une perspective à long terme, à augmenter année après année la proportion de rues qu’il faut juste entretenir.
Plusieurs facteurs de construction sont à considérer (nature du sol, volumes de circulation actuels et projetés, pourcentage de véhicules lourds qui y circulent, nature de la rue (résidentielle, collectrice, etc.), mais aussi la nature des travaux à effectuer (reconstruction complète des infrastructures souterraines, incluant toute la fondation de la chaussée, ou pulvérisation du pavage existant avec un rechargement de pierres et un asphaltage en deux couches).
Des observations entre la 3e et la 5e année après la reconstruction permettent d’évaluer l’intervention préventive avec du scellement de fissure. Autour de la 15e année, les rues entrent dans le processus de remise à niveau. La technique du scellement permet aussi, dans certains cas, d’étirer la durée de vie. Dans d’autres cas, il faut procéder à un planage de la couche de roulement pour déposer une nouvelle couche.