En analyse depuis 2017, la Ville de Salaberry-de-Valleyfield a enfin obtenu son certificat d’autorisation du ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques concernant la rue de la Barrière. Un tel certificat doit absolument être délivré, avant d’amorcer les travaux, pour tout projet impliquant l’aménagement de nouvelles infrastructures. Cette analyse permet de s’assurer que le projet est respectueux des règles en matière de développement durable. C’est la raison pour laquelle le projet, bien que figurant constamment sur la liste des travaux à réaliser en cours d’année, ne pouvait aller de l’avant jusqu’à maintenant.
Pour le maire de Salaberry-de-Valleyfield, Miguel Lemieux, cette nouvelle fort attendue aura un impact significatif sur le secteur de la Baie. « Le prolongement de la rue de la Barrière jouera un rôle central pour améliorer la fluidité de la circulation et la sécurité du secteur, en offrant une autre option que la rue Saint-Jean-Baptiste. Surtout, la rue deviendra la pierre angulaire du développement résidentiel dans le quartier. Nous avons plus de 1000 lots à développer dans la Baie, dont la majeure partie dépend de la réalisation de la rue de la Barrière », a expliqué Monsieur Lemieux.
La Ville, dont le service d’ingénierie est déjà à pied d’œuvre avec Hydro-Québec pour planifier le réseau souterrain de distribution électrique, de télécommunication et de câblodistribution, ne compte pas perdre de temps pour amorcer les travaux. « Puisque durant la période estivale, les acteurs du domaine de la construction ont déjà des carnets de commandes bien chargés, nous irons en appel d’offres dès cet automne. Nous sommes prêts à ce que les travaux soient faits durant l’hiver, pour que la rue soit déjà prête une fois le printemps arrivé », a précisé le premier magistrat.
« Les statistiques concernant le développement résidentiel atteignent des proportions inégalées à Salaberry-de-Valleyfield depuis plusieurs décennies. Des gens d’un peu partout en Montérégie et même d’ailleurs choisissent de déménager chez nous pour profiter de notre qualité de vie, du coût de la vie abordable et des salaires élevés offerts par plusieurs de nos entreprises en quête active de main d’œuvre. Le prolongement de la rue de la Barrière deviendra essentiel pour répondre à cette nouvelle demande », a conclu Miguel Lemieux.