Accéder au contenu principal

Un contrat d’exploitation de la marina signé entre Marina Valleyfield et la Ville

9 mai 2022
Nouvelle

La Ville de Salaberry-de-Valleyfield vient de signer un contrat d’exploitation de la marina, d’une durée de cinq ans, avec Marina Valleyfield, qui prend le relais d’un bail emphytéotique signé en 1997. Cette nouvelle formule et ses exigences constituent un levier pour le développement touristique et la revitalisation du centre-ville, alors que le site représente une valeur économique potentielle évidente pour la Ville et ses citoyens. En effet, elles assurent la viabilité de la marina dans la communauté, le financement et la tenue des travaux de réfection des berges, mais aussi la réappropriation du lieu par les citoyens et sa pleine intégration au centre-ville.

Participation financière

Dans le cadre du contrat d’exploitation, en vertu de l’article 7.1 de la loi sur les compétences municipales, la Ville demeure propriétaire du site et Marina Valleyfield responsable de payer loyers et taxes. « En vertu de cette entente, ce sont tout près de 2 millions $ que l’organisme versera à la Ville au cours des cinq premières années. Les contributions couvriront dans le temps les coûts relatifs aux travaux de réfection des berges propres au site de la marina, en plus de fournir à la Ville une marge de manœuvre supplémentaire pour financer d’autres projets structurants », a expliqué monsieur Miguel Lemieux, maire de Salaberry-de-Valleyfield.

Intégration du site

Le retrait futur de la clôture autour du site de la marina appuiera la demande de la Ville d’ouvrir l’espace à la population, à l’exception de certains espaces comme les quais, le pavillon et la piscine, et d’en faire une prolongation naturelle du Vieux Canal de Beauharnois, vers le parc Marcil, formant presque un tout. Résidents et visiteurs pourront s’y promener, s’approprier le lieu et son ambiance et admirer le site et la vue. La langue de terre pour sa part deviendra propriété entière de la Ville qui prévoit des aménagements spécifiques, propice aux promenades, à partir du parc Marcil.

Conseil d’administration

L’organisme, nouvellement soumis à la politique de gouvernance de la Ville de Salaberry-de-Valleyfield, a adopté le 24 avril dernier de nouveaux règlements généraux. Il constituera en juin prochain, lors de son assemblée générale annuelle, un nouveau conseil d’administration qui sera désormais composé de cinq membres approuvés par la Ville et quatre membres plaisanciers de la marina élus par les membres, dont la moitié doit être domiciliée à Salaberry-de-Valleyfield. « Cette modification fera en sorte que les intérêts de la communauté seront assurément représentés dans les décisions », a souligné monsieur Lemieux. De son côté, M. Carl Sinray, président du Conseil d’administration, a déclaré : « Marina Valleyfield est heureuse de pouvoir continuer notre belle collaboration avec la Ville et travailler tous ensemble à faire de Salaberry-de-Valleyfield une capitale du nautisme. »

Autres ententes à venir

Les opérations et la gestion du site seront aussi revues dans le cadre d’ententes à venir notamment concernant l’entreposage hivernal des bateaux où la cohabitation avec les citoyens du secteur sera priorisée, l’utilisation de la bâtisse bleue, la gestion des quais au parc Delpha-Sauvé et la tenue éventuelle d’une école de voile.

Un site prisé, car exceptionnel

Avec ses 400 quais avec services, la marina de Salaberry-de-Valleyfield fait partie des trois plus importantes marinas au Québec. Classée quatre ancres d’or par l’Association maritime du Québec, la marina offre notamment l’avantage d’être accessible à pied, à partir du centre-ville nautique de Salaberry-de-Valleyfield. C’est un véritable trésor, des plus prisés, qui doit servir à la Ville et à son développement.

Réfection des berges

Rappelons que l’estimation préliminaire des travaux de stabilisation des berges entourant la baie Saint-François s’élève à 27 000 000 $, incluant le site de la marina. L’érosion et l’instabilité des berges de la baie Saint-François sur plusieurs kilomètres, de même que la vétusté de certains éléments municipaux contigus à la baie, constituent un frein au développement.