La Terre de chez nous, ce sont les agriculteurs, ceux d’antan et ceux d’aujourd’hui, mais également le cheptel nourricier, les fruits et légumes, ainsi que les produits maraîchers dont mère Nature nous pourvoit.
La terre, c’est aussi les camps d’été au bord du fleuve, ainsi que l’urbanisation arrivée en force à la campagne : des chalets démolis ou transformés en résidences principales; des maisons neuves construites sur de grands champs déserts et de belles étendues de terre arable, peu à peu abandonnées par leurs propriétaires fatigués…
La Terre de chez nous, chemin faisant, du rang du Milieu au chemin du Golf, jusqu’au boulevard Bord-de-l’Eau, entre le fleuve et une grande voie urbaine, ce sont les secteurs (et anciennes municipalités) de Saint-Timothée, d’un côté, et Grande-Île de l’autre, longtemps séparés par un simple fossé…
Fossé d’ailleurs facile à traverser par un petit pont artisanal, décoratif et poétique, pour aller rejoindre les voisins et parents, de chaque côté, collés ici et là depuis des lunes…
Crédit photo : Serge Debray
Rédaction : Robert Leduc