Arbres de remplacement
L’automne étant la période la plus propice à la plantation, les arbres abattus seront remplacés en octobre et novembre 2022, à moins qu’un arbre de remplacement n’ait déjà été planté. Les souches ne peuvent être retirées qu’aux beaux jours.
Le transport : facteur de propagation
L’agrile du frêne est un insecte qui ne vole pas très loin : sa distance maximale de dispersion est de 1 km. Si l'épidémie s'est étendue rapidement à travers l'Amérique du Nord, c’est à cause du transport de bois contaminé. « Même si un arbre ne semble pas contenir d'agriles, il faut prendre toutes les précautions nécessaires afin de réduire les impacts de cet insecte sur notre forêt urbaine », explique Marie-Lou Lacasse, conseillère en environnement, arboricultrice et biologiste. Il est donc indispensable et impératif d’attendre le 15 octobre pour élaguer les frênes ou abattre ceux en mauvais état et en disposer. Si l’on est dans l’obligation d’effectuer des travaux d’urgence entre le 16 mars et le 15 octobre, le bois de frêne doit être laissé sur place jusqu’à la période permise de déplacement.
Apporter le bois de frêne à l’Écocentre
« L’Écocentre de Salaberry-de-Valleyfield (2575, boulevard Monseigneur-Langlois) est le lieu idéal pour se départir du bois de frêne, car le bois y est déchiqueté en copeaux, pour ensuite être brûlé et transformé en énergie », a poursuivi la biologiste. Pour obtenir plus de renseignements, il est possible de communiquer avec l’équipe des requêtes au 450 370-4820.
Permis d’abattage et plantation de remplacement
Le permis d’abattage d’arbre (gratuit et en ligne) est obligatoire et s’obtient au Service de l’urbanisme et des permis. La règlementation municipale prévoit également, afin de maintenir la canopée campivallensienne (couvert forestier), la plantation d’un arbre de remplacement, selon le nombre d’arbres qui se trouvent actuellement sur le terrain. « Même si un frêne n’est pas encore malade, il est inévitable qu’il le soit un jour. Il faut prévoir dès maintenant sa succession. La nouvelle plantation d’une autre espèce aura le temps de bien s’établir et de prendre de l’ampleur. Ainsi, elle compensera la contribution du frêne mature devant être abattu. Salaberry-de-Valleyfield compte 5 500 frênes, dont 4 000 sur des terrains privés : cette perte colossale est l’affaire de tous », insiste madame Lacasse.
La Ville intervient sur ses frênes
En 2021, la Ville a traité 84 frênes municipaux au TreeAzin (insecticide d’origine naturelle), soit des arbres sélectionnés selon leur emplacement et leur état de santé. Elle a aussi subventionné la vaccination de 104 arbres sur terrains privés.