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Pelouse fleurie

Certification « Engagé pour la biodiversité » - PELOUSE FLEURIE

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Durable, colorée et utile!

Le gazon « green de golf », monoculture composée de pâturin du Kentucky, se définit par son uniformité et correspond aux critères esthétiques longtemps promus. Mais c’est un végétal fragile très gourmand en eau, qui ne peut pas vivre sans traitement : des engrais et pesticides néfastes à la biodiversité et à la santé de tous. La pelouse se retrouve sous respirateur, brulée à la première sécheresse.

Quoi faire? Encourager la biodiversité dans la pelouse, soit les espèces végétales complémentaires et adaptées aux conditions du terrain, qui se rapprochent de celles de la nature, afin d’obtenir un gazon résilient, utile, car jouant son plein rôle écosystémique, et à entretien minimum.

Cette réflexion nous amène aussi à repenser nos plates-bandes en favorisant les plantes indigènes (min. 70 %), car leur valeur dans l'écosystème est considérablement plus importante. Elles sont utiles, belles et coûtent bien moins cher!

Les avantages de l'écopelouse :

  • Elle est sécuritaire pour les enfants et les animaux de compagnie;
  • Elle ne nécessite pas d’engrais de synthèse, ni de pesticides;
  • Elle résiste mieux aux attaques d’insectes ravageurs, aux maladies et à l’établissement des « mauvaises herbes »;
  • Elle est économique en eau, en temps et en argent;
  • Elle est utile à la biodiversité et particulièrement aux pollinisateurs qui s’y nourrissent : à moins d’un usage sportif, c’est un gaspillage de ne pas faire de notre gazon une maille du filet vert de la biodiversité locale et un site nourricier pour les pollinisateurs, qui permet aux fruits et légumes de pousser. Mis bout à bout, les espaces gazonnés représentent des millions de mètres carrés d’espace vert qui ne jouent pas leur plein rôle écosystémique, mais que nous pouvons, chacun à notre niveau, rendre performants et utiles au profit de notre environnement et de notre qualité de vie.

Obtenir une écopelouse en sept écogestes :

Pour qu’une pelouse soit écologique, à entretien minimal et résistante à la sécheresse, il faut modifier ses attentes et adopter de nouvelles pratiques. Inutile de recommencer à zéro. Il suffit d’investir dans la qualité du sol, principalement en régénérant les populations de micro-organismes et de vers de terre en suivant les écogestes 1 à 7.

Conseils gratuits à domicile par l’Escouade verte

L’Escouade verte, qui se compose d’étudiants spécialisés dans le domaine de l’horticulture et de la biologie, accompagne gratuitement les citoyens dans la transition de la pelouse de monoculture vers la pelouse naturelle. L’escouade renseigne aussi sur l’utilisation de certains produits, sur les plantes indigènes, les espèces envahissantes ou nuisibles, le compostage domestique, l’application des règlements d’arrosage et de pesticides, les vers blancs, l’herbe à poux ou tout autre renseignement en lien avec la biodiversité.

Ne traitez pas votre pelouse : zéro pesticide, zéro engrais. Les pesticides sont nocifs et ne devraient être utilisés en milieu urbain qu’en dernier recours. Si c’est le cas, assurez-vous de faire affaire avec un entrepreneur certifié par la Ville. Consultez le règlement sur les pesticides.

Acceptez la diversité et laissez la nature vous montrer ce qui pousse dans votre terre.

Au printemps ou encore à l’automne, lorsque la pelouse est clairsemée ou qu’elle doit être régénérée : sursemez! C’est-à-dire, semez sur la pelouse déjà existante un sursemis à l’aide d’un écomélange ou d’un mélange de semences à faible entretien (en vente dans les bonnes jardineries). Celui-ci peut contenir du trèfle, mais aussi des fétuques, du ray-grass ou du mil. Intégrez sinon du trèfle blanc pour commencer, puis de la Fragaria virginiana, du Lotus corniculatus et de la Viola canadensis.

Laissez les petites fleurs parsemer votre pelouse : elles seront un filet de biodiversité pour les pollinisateurs et feront leur bonheur!

Aux endroits où la pelouse pousse difficilement, optez pour des plantes couvre-sol (pervenche, thym rampant, pachysandre, etc.) ou des aménagements de vivaces adaptés aux conditions qui prévalent.

Lorsque l’on respecte la consigne « La bonne plante au bon endroit » les végétaux sont plus résistants aux différents stress, incluant les ravageurs!

Une pelouse maintenue à une hauteur de 7,5 à 10 cm (3 à 4 po) empêche la prolifération des mauvaises herbes et contrôle la présence des insectes.

Puisqu'il ne faut pas retirer plus du tiers des feuilles à la fois, attendez que votre pelouse ait atteint 10 cm (4 po) avant de la tondre. De cette façon, elle restera verte tout l’été.

Il se transformera en engrais naturel très vite. Vous « retournez » ainsi au sol de 30 à 50 % de ses besoins en azote. En nourrissant les organismes responsables de la fertilité naturelle des sols et en y maintenant un haut taux d’humidité, vous diminuez l’utilisation des engrais et de l’eau. En plus, vous réduisez les matières organiques transportées par la collecte.

Avantages en détail :

  • Réduction des besoins en fertilisants :
    • Les résidus de tonte laissés sur place sont rapidement dégradés par les micro-organismes présents dans le sol;
    • Ces micro-organismes dégradent les résidus de gazon. Les éléments nutritifs contenus dans le gazon tondu sont relâchés dans le sol pour ainsi être réabsorbés par la pelouse. Ce recyclage des éléments nutritifs permet de combler une part des besoins en fertilisants et par conséquent, de réaliser des économies dans l’entretien de la pelouse.
  • Diminution des besoins en eau. Les résidus de tonte :
    • Contiennent 80 % d’eau;
    • Créent de l’ombrage sur le sol, ce qui diminue les pertes d’eau par évapotranspiration;
    • Sont une bonne source de matière organique, ce qui augmente l’infiltration d’eau dans le sol et la capacité de celui-ci à retenir l’eau.
  • Renforcement de la santé de la pelouse.
  • Réduction de la durée d’entretien de la pelouse (tonte, arrosage, fertilisation, mauvaises herbes).
  • Réduction du volume des déchets : 20 % EN ÉTÉ!
  • Réduction de l’émission de gaz à effets de serre et des coûts liés à la manipulation des résidus qui ne sont pas transportés.

Mythes à déconstruire :

  1. L'herbe tondue finit par former une couverture de chaume qui nuit à la pelouse.

    Réalité :
    Le chaume est le résultat d'une croissance anormalement rapide des racines et autres tissus végétaux provoquée par une fertilisation et un arrosage inadéquat. Si la couche de chaume dépasse 1,5 cm, un bon râtelage éliminera la majeure partie du chaume.
  2. Je vais en retrouver partout dans la maison et dans la piscine.

    Réalité :
    L'herbe tondue se décompose rapidement et disparaît en un ou deux jours. Un truc est de tondre tard dans la journée pour donner du temps aux rognures de sécher et de disparaître pendant la nuit.
  3. Les rognures laissées au sol causent des dégâts à la pelouse.

    Réalité :
    C'est seulement lorsqu'on coupe une trop grande partie de la plante en une seule fois qu’on risque de laisser trop de débris au sol. Ceci aura pour effet d’étouffer la pelouse. Un truc est de ne jamais couper plus du tiers de la pelouse à la fois.

Pour ne pas la rendre dépendante, évitez d’arroser votre pelouse avant les sécheresses du mois de juin. Par la suite, s'il ne pleut pas (suffisamment) et que vous devez arroser, assurez-vous d’arroser suffisamment et en profondeur. Un arrosage fréquent et en surface nuit à la saine croissance des racines.

Si votre sol est compact, au printemps ou à l’automne, procédez à son aération à l’aide d’un appareil qui retire les carottes. Ne les ramassez pas, car elles contribuent à la santé du sol en nourrissant les micro-organismes.

Terreautez votre pelouse en y épandant quelques centimètres de compost de qualité. Ainsi, vous nourrissez votre sol et les organismes qui y vivent, vous améliorez la rétention d’eau et vous réduisez les besoins en engrais tout en améliorant la qualité du sol.

De plus, à l’aide d’une tondeuse, broyez les feuilles à l’automne. Les vers de terre et autres organismes du sol s’occuperont de les recycler gratuitement en compost, ce qui enrichira votre sol.

Le trèfle : un allié indispensable

Très résistant, le trèfle permet de réduire les apports en engrais (azote) et de pesticides. De plus, il procure une excellente protection à la pelouse contre les ravageurs, comme la punaise velue et le ver blanc. Il permet d’économiser temps et argent.

Les pesticides

Soyez vigilants! Vous faites affaire avec un entrepreneur? Il doit posséder un certificat d'enregistrement de la Ville afin d'utiliser des pesticides, sinon, il est en infraction et vous aussi, par le fait même. Renseignez-vous dans la section « Pesticides » du site Web.

Information

Qu'est-ce que c'est la biodiversité?

Contact

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Pour toute urgence reliée au Service de l'environnement, composez le 450 370-4300, 24 h / 24 h, 7 jours sur 7.

Par ailleurs, s’il n’y a pas d’urgence, il est possible de faire une requête en ligne via l'Espace citoyen, qui sera traitée à l’ouverture des bureaux.


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Adresse
275, rue Hébert - 1er étage
Salaberry-de-Valleyfield (Québec) J6S 5Y9
Horaire
Lundi au jeudi : 7 h à 12 h - 13 h à 16 h 30
Vendredi : 7 h à 12 h

*Sujet à changement selon les congés fériés
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Horaire

De mai à la fin août


Lundi au jeudi : 7 h 00 à 17 h 00
Vendredi : 7 h 30 à 16 h 30